Le village
Dévasté à la fin du Moyen Âge lors des guerres des Cinarchesi et par la répression de Gênes contre les seigneurs Da Leca, le Crùzinu se repeuple peu à peu durant l’époque moderne. Monseigneur Giustiniani, au XVIe siècle, ne signale que quatre villages dont Azzana.
En 1537, Azzana comporte cinq feux (foyers fiscaux). Les guerres de Sampieru semblent ralentir le repeuplement. Azzana se développe surtout au cours du XVIIIe siècle. Plusieurs hameaux s’étendaient sur les flancs des monts dominés par le Tritorre. L’un d’eux, Soriani, le plus haut, existe encore.
La population est essentiellement pastorale au XVIIIe siècle. Au siècle suivant, la commune est amputée d’une partie de son territoire avec la création de celle de Rezza. L’ancienne paroisse (San Niculau) qui unissait autrefois les communautés n’est plus qu’une ruine en limite communale.
Elle fut abandonnée au profit de la chapelle Santa Lucia qui agrandie devint l’actuelle église.