Randonnée et patrimoine, le réseau des sentiers pédestres de la Corse du sud,
 
My travel
Viaghjà da paesi à paesi



Una Strada est une exposition numérique mettant en avant a Strada Antica, da Suddacarò a u Fium'Orbu au travers de plusieurs thématiques en lien avec la transhumance.
Découvrez ainsi des interviews, des jeux, des reportages sur les usages pastoraux, l'eau, la vigne, l'olivier, le châtaignier, la forêt et apprendre les préconisations et recommandations avant de partir en randonnée.

Pour découvrir le projet en italien : https://www.rando-patrimoine.corsica/Una-strada_a419.html?preview=1

A Strada Antica

Le chemin débute à Suddacarò afin de traverser tous les villages du Taravu au travers du réseau de sentiers du Plan Territorial des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PTIPR). Il rejoint le Fium'Orbu en traversant la forêt de hêtres et de pins larici.

Les usages pastoraux

Les bergers transhumants

Selon Diodore de Sicile (IVe siècle) « Les corses se nourrissent principalement de lait, de miel et de viande […] les troupeaux sont distingués par des marques […] même sans les faire garder, les propriétaires les conservent sans dommage […] ».
Passant, suivant les saisons de la plaine à la montagne, bergers et troupeaux ont dessiné durant des millénaires de nombreuses routes de transhumance et de commerce, aujourd’hui empruntées pour la pratique de la randonnée.

L'olivier

L'arbre sacré

Réputé immortel, l’olivier a aussi la particularité de produire un fruit oléagineux et c’est de son huile que vient sa renommée.
Gastronomiquement, les bienfaits de l’huile d’olive ne sont plus à démontrer et, symboliquement, son rôle fut également important. Elle accompagna les corses durant des siècles tout au long de la vie y compris dans des moments en lien avec la spiritualité

La vigne

Une culture millénaire

La vigne en Corse et son vin sont connus par les textes depuis l’Antiquité. Cette culture faillit disparaître suite aux ravages du Phylloxéra
à la fin du XIXe siècle. Des années d’efforts de la filière viticole lui font aujourd’hui retrouver au vin corse la place qu’il mérite.
« La Corse a reçu de la nature quatre dons majeurs : ses chevaux, ses chiens, ses hommes fiers et courageux et ses vins, si généreux, que les princes tiennent en la plus haute estime ! ». Ignazio Danti, XVIe siècle

L'eau

L'énergie de la vie

Fleuves, ruisseaux, fontaines et sources ont guidé bêtes et bergers dans leurs parcours saisonniers, créant les chemins de transhumance actuels et favorisant l’installation des hommes.
Si l’eau est cet élément indispensable à la vie sous toutes ses formes, elle est aussi une force utilisée pour les activités depuis les temps anciens. L’eau se boit, soigne, arrose les jardins, abrite des chaînes alimentaires diverses, fait tourner les moulins à aube et contribue à la production d’énergie.

 

Le châtaignier

L'arbre à pain

Le châtaignier, comme l’olivier, a profité des campagnes de plantations imposées aux habitants par les Pisans puis les Génois. Son fruit a sauvé les Corses de nombreuses famines au cours des siècles, consommé cuit à l’eau, grillé, séché ou transformé en farine.
Après une période de sous-exploitation de la châtaigne, les arbres furent en grande quantité vendus et coupés pour en
extraire le tanin. Il retrouve peu à peu son statut d’arbre nourricier.

La forêt de pins laricio et de hêtres

Des essences à exploiter

Les plus belles forêts de l’île se trouvent de part et d’autre de cols d’altitude et hébergent une faune importante qui y trouve abri et nourriture. Le pin laricio, jadis utilisé pour la fabrication de bateaux, de meubles, d’escaliers, pour sa résine et comme bois d’allumage, est l’essence la plus exploitée. Elle fournit notamment des planches et des poutres pour la construction. Le hêtre est réservé au chauffage des particuliers, sa qualité générale ne permettant plus son utilisation en ébénisterie.